D’Ayamonte à Culatra du 25/07 au 29/07

Le 25/07

Au réveil, surprise il fait gris!!! 1er jour sans soleil depuis notre départ! Nous sommes à Ayamonte, village Espagnol à l’embouchure de la rivière. Nous décidons de partir à L’île de Culatra au Portugal. (25 miles de navigation). A la sortie, un fort courant contraire au vent nous attend. La houle nous accueille, mais une fois plus au large, elle disparaît.

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Ca fait du bien d’être à nouveau sur l’océan, le vent emporte nos pensée et nos esprits s’allègent. Le présent reprend ses droits. Il nous faut à nouveau slalomer entre les bouée et zones de pêche aux thons. Après 9h de navigation voile et moteur, nous découvrons cette fameuse Lagune. Nous pénétrons par un chenal derrière le bandeau de dunes; un grand plan d’eau intérieur s’ouvre devant nous. Nous choisissons d’aller mouiller face au village de Culatra, où d’autres bateaux ont déjà jeté l’ancre. A la tombée de la nuit un spectacle waltdisney nous est offert: un croissant de lune orange apparaît au dessus des lumières des mâts. Nous suivons ébahis le mouvement des poissons éclairé par des traînées fluorescentes. Des milliers d’étoiles tombées du firmaments dans les eaux lagunaires dansent. Le planton nous éblouit par sa magie! Lorsque Marco pisse par dessus bord c’est un véritable feu d’artifice!

Des pêcheurs arrivent avec leur bateau et jette des filets à côté de nous. Ils les disposent en arc de cercle, puis s’éloigne en amont. Là, ils commencent à faire du vacarme en tapant sur la coque et en mettant les gazs. Ils se rapprochent en zigzaguant avec leur tintamarre jusqu’aux filets. Nous spectateurs, regardons l’explosion d’étoiles filantes qui ne sont autres que les poissons fuyants ou venant se faire prendre au piège. L’eau est illuminée par ces flèches qui parfois bondissent hors de l’eau. C’est extraordinaire, on aimerait presque applaudir, mais les pêcheurs nous prendraient pour des fous!!

Nous regagnons au matin le village de Culatra en annexe. Arrivés à quai on se rend compte qu’ici la pêche fait partie de la vie. De petites maisons basses toutes fleuries sont posées dans le sable , quelques allées en béton les relient et permettent de circuler. Ibiscus, bougainvilliers, roses… ornent les façades. C’est roots et à la fois charmant. Pour rejoindre l’océan et la plage il faut traverser les dunes sur de longues passerelles( à marrée haute l’eau arrive jusque là)

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Décors sableux jonché d’immortelles, de lis des sables… ça embaume!!! Cela ressemble assez à un petit coin de paradis!!!

«  Il y a de forte chance que les algues poussent sur la coque de notre bateau!! » dis je à Marco

« ha bon et pourquoi?? »

« parce que l’on risque de rester un bon moment ici!! »

Nous avons retrouvé nos potes hollandais qui nous disent ne pas avoir pu supporter la chaleur de Guadiana, ils n’y sont pas restés. Par contre ici, le climat leur convient et on en convient. Ils nous livrent de précieux renseignements sur le Pacifique, ainsi que des guides de navigation dans ces lieux.

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La vie sur cette île de Culatra est vraiment agréable et douce. Le rythme est régit par les marrées. Les pêcheurs sont actifs en permanence et les ramasseurs de coques
oeuvrent dès que l’eau découvre les grands bancs de sable. Après les avoir observés discrètement, nous nous trouvons un endroits propice et commençons à creuser. C’est comme si l’on découvrait un trésor!!! et encore davantage lorsqu’elles se sont retrouvées 2h plus tard dans nos assiettes. Un délice! Désormais le ramassage de coques fait partie de notre emploi du temps! les balades le long de la plage déserte, la visite des villages voisins à pied ou en bac…

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