Las Perlas

Le 05/01/2014

Notre départ mercredi semble compromis car les vents qui s’annoncent ne dureront qu’une journée.

Il nous en faudrait au moins trois pour s’approcher le plus près possible du pot au noir ( zone de convergence inter-tropicale) Là où bien souvent les vents sont nuls, le temps orageux…
Donc il va falloir patienter encore, le seul problème est que nos réserves s’amenuisent peu à peu.
Les poissons nous sauvent malgré tout, la mise et midi et soir ils passent à la casserole…

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Cantadora est un lieu pratique pour nous, mais vraiment pas confortable au niveau mouillage.
Les marrées ayant actuellement de gros coefficients, elles génèrent de forts courants qui place le bateau cul au vent. Du coup les vagues viennent taper sous la jupe arrière juste en dessous des cabines. Nos têtes résonnent de ce clapot assourdissant, nos corps se font rouler d’un côté de l’autre, inutile de dire que nous dormons peu.
Les nerfs en pelote après seulement deux heures de sommeil durant la nuit, nous poussent à déguerpir au plus vite.
On part donc faire un dernier check météo à internet à pied à l’autre bout de l’île. Arrivé sur les lieux déshydratés, on s’aperçoit que l’on a oublié le porte monnaie… ARRRGGG !!! demi-tour, tirage de l’annexe sur toute la longueur de la plage, et tout le tintouin….
Bref lorsqu’on regagne le bateau il est 14h, on hésite à partir pour Viveros au sud à 15 milles, mais l’appât du sommeil a raison de nous, on lève l’ancre.
Mais le courant est contre nous et après quelques milles nous capitulons. On improvise donc un autre mouillage plus au Nord sur Pacheca en utilisant le courant pour nous aider.
L’île est occupée par des millions d’oiseaux qui volent dans tous les sens.

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Un arbre attire notre attention car il semble couvert de grosses fleurs. En regardant aux jumelles, il s’agit de centaines de pélicans en pleine réunion. L’arbre à coté quant à lui est occupé par de gros oiseaux aux gorges rouges.
Le lieu serait parfait si le mouillage n’était pas encore pire que de là où nous venons.
Après une petite bière au soleil rosissant pour apprécier le décors , on retourne à Cantadora juste à la tombée de la nuit !!!
Pour se faire bercer contre les parois et achever nos nerfs….

Le 07/01

Nous ne nous faisons pas prier pour lever l’ancre ce matin. Le courant nous accompagne (de 1,5 à 3nd) avec un léger vent. Les chasses autour de nous sont intenses, les pélicans s’en donnent à cœur joie, et Marco aussi.
Il remonte une énorme Carangue que nous remettrons à l’eau car on ne pourra pas toute la manger. Sitôt la ligne dans l’eau un énorme truc vient arracher notre nouveau leurre fraîchement acheté ! Les boules !

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Plus loin notre pêcheur attrape des thons qui se libèrent avant d’être remonté.

La mer est pleine de vie, les raies ici se prennent tantôt pour des requins, en laissant apparaître leur nageoires à la surfaces de l’eau, tantôt pour des oiseaux en volant au dessus de l’eau !!

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Nous longeons maints îlots avant d’apercevoir celui qui va pouvoir accueillir notre sommeil.
Nous mouillons dans une petite baie ponctuée de jolies plages. La forêt derrière est comme une invitation à l’exploration, il semble d’ailleurs qu’il y ait un petit sentier…

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Effectivement une piste traverse la forêt, nous sommes plongés au milieu de bruits d’oiseaux de toute sorte…
Nous sursautons lorsque des bestioles bizarres détallent dans les fourrés. Nous saurons de quoi il s’agit : ce sont des sortes de gros rats sur pattes de kangourou, ils traversent la piste en bondissant devant nos pieds.
« Jamais vu un truc pareil !!! »
Evidemment il n’y a personne sur cette île, nous savons cependant qu’il s’y trouve un hôtel, mais nous ne l’avons pas vu.

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Le lendemain à marrée basse, nous partons en annexe sur les petits îlots de roches sculptées.
De jolies petites plages sont encadrées par ce décors somptueux.

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A trop attendre les vents, le gaz lui n’a pas attendu pour se décharger ! Il n’y a pas d’autres alternatives que de rejoindre Panama City pour refaire le plein de gaz, si non, nous risquons fort durant la traversée de nous retrouver à court… Cela sera l’occasion de refaire notre avitaillement.

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Le 08/11

40 milles à parcourir, le vent au départ nous laisse espérer que nous pourrons les faire sous voiles avec un bon bord de près. Hélas après deux heures au ralenti avec grand voile et génois, nous capitulons et mettons le moteur.
A part le ronronnement du moteur tout n’est que silence. A chaque fois que nous naviguons les mots n’ont plus de raison d’être. D’ailleurs nous n’éprouvons pas le besoin de parler, la place est au silence il nous enveloppe et nous emplis.

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Nous nous arrêtons à côté d’une grosse tortue en plein bain de soleil, se faisant dorer tantôt le ventre, tantôt le dos. Elle agite doucement ses nageoires, on croirait qu’elle danse.

La mer est très animée et la pêche intense, nous ne comptons plus le nombre de thons que nous remontons et relâchons. Par contre la Sierra de 85cm ( sorte de tazard à la chair des plus goûteuses) , nous la gardons précieusement et enlevons les lignes de traîne.

Notre pêcheur est frustré en voyant tous ces poissons sauter à côté du bateau…

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Nous allons mouiller dans la baie de Taboga une île à seulement quelques milles de Panama City.
Nous ne sommes pas loin de l’île assis sur le pont à renifler l’air de la terre, quand tout à coup un souffle fulgurant à quelques mètres du bateau nous fige.
«  Une BALEINE !!!! »
Jusqu’alors nous n’avions jamais vue de si près un tel spécimen : une baleine à bosse ENORME entre 15 et 20 mètres.
Celle-ci se laisse admirer à plusieurs reprises en venant respirer à la surface sous nos yeux exorbités par une telle rencontre.
Incroyable et d’autant plus que le lendemain un local nous dira que ce n’est pas la saison est que c’est exceptionnel !

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Cette petite île de Taboga est appelée l’île aux fleurs, sitôt les pieds à terre nous sommes assaillis par des odeurs délicieuses mêlée de jasmin, sucre, miel, et autres…

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Un petit village aux maisons colorées, fleuries et petites ruelles étroites est accroché au pied d’un haut relief verdoyant.

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C’est le village que Gauguin a choisi pour passer sa convalescence suite à la malaria contractée lorsqu’il creusait le canal du Panama.

Le charme de ce lieu est envoûtant et c’est un plaisir que de flâner dans ces ruelles typiques.

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Les bougainvilliers, ibiscus, calendulas, jasmin… sont en fleurs et ces touches de couleurs font du bien à nos rétines décolorées par le bleu de l’eau !!

Nous regagnons le mouillage de Panama City avec moins d’enthousiasme, mais les réalités matérielles existent encore….

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Le 01/01/14

Une nouvelle année commence ! Si celle-ci est aussi riche que l’année dernière cela nous laisse envisager de belle perspectives !!!

Il est temps pour l’instant d’aller en repérage sur Contadora, voir si l’on peut faire un peu de gasole et autres ravitaillements. Nous tirons l’annexe sur la plage comme des ânes, le plus haut possible en prévision des marrées !

De belles villas surplombent les plages, c’est le Saint Tropez des Perlas. La végétation est dense, des odeurs aromatiques aux notes de café nous chatouillent les narines.

Nous trouvons même une petite route goudronnée sur laquelle des voiturettes de golf circulent.

Notre moyen de locomotion nous, ce sont nos jambes. Nous prenons notre courage à deux mains pour se lancer le long de cet asphalte brûlante. Il fait au moins 55° degrés, les quelques kilomètres à parcourir ressemblent à un entraînement intensif pour militaires !

«  Je ne sais pas ce que je donnerai pour me retrouver dans une tempête de neige là maintenant ! » me dit Marco dégoulinant de sueurs, la langue pendante, desséchée.

Nous trouvons enfin deux petites épiceries rudimentaires dont l’une d’elles vend du gazole ! ( l’épicerie de Gapian à Sainte Foy village ressemble à un super marché au regard de celles-là!!!) Demain nous reviendrons avec le bidon…. Nous trouvons même un coin wifi !!!

Au retour, notre cœur se soulève en voyant combien la marrée est haute.

Nous nous regardons en pensant à la même chose :

« Putain l’annexe …»

Nous oublions la chaleur torride pour se lancer dans un sprint voir ce qu’est devenue notre embarcation…

« Vin dieu elle est encore là… à deux doigts de se faire lécher par les vagues qui montent encore… !!! » Là on a eu chaud…

Le lendemain en pensant à la route qui nous attend (à faire avec un bidon de 30 litres), Marco puise dans ses ressources créatives pour trouver une solution.

«  On va y aller en annexe, en faisant le tour de l’île on devrait arriver assez proche de l’épicerie !! »

Et c’est partit pour une randonnée en annexe. Pour remplir ce bidon , il nous faudra pas moins d’une demi journée…

Une autre pour remplir un bidon d’eau car il nous faut rejoindre l’île à côté Saboga à quelques milles toujours avec notre annexe !

Sans annexe et sans temps on est foutu…

Heureusement le temps nous appartient, et notre annexe n’a pas été emportée par la marée.

Sur Contadora l’eau a valeur d’or, car c’est la saison sèche ; personne ne veut nous vendre de l’eau !!

C’est donc l’occasion de visiter Saboga, une petite île habitée par des locaux, là on est loin de Saint Tropez…

Des barcasses de pêches flottent dans la baie, une grande plage centrale avec des cocotiers nous sert de débarquement.

Un gars souriant nous emmène à un tuyau d’eau qui capte une source, pour remplir notre jerrycan. Les habitations sont très rustiques des petites bicoques colorées où le linge sèche un peu partout, des poules se promènent en liberté, des chiens dorment à l’ombre, des feux pour brûler les poubelles finissent de se consumer, des gamins débraillées poussent un ballon, des cultures de bananes entourent le village…

Des odeurs aux effluves de vie se répandent dans l’atmosphère.

Le peu d’habitants qui résistent à ces températures à l’extérieur nous saluent, nous sourient. Il faut bien être un touriste égarer pour marcher en plein soleil !!!

Cet endroit n’est certes pas aseptisé , ni d’une grande propreté mais il est des plus charmant comme on les aime… authentique avec en plus des gens sympathiques…

Pour remplir notre tank il faudrait que nous fassions encore 3 ou 4 allers- retours en annexe jusqu’à cette île ! Ca fait loin et le peu de fond nous empêche d’y venir en bateau… On va faire appel à l’esprit créatif du capitaine pour trouver une solution !!!

Chaque jour Marco part faire son marché avec son fusil.

Vue la profusion et variété de poissons, il les sélectionne afin d’avoir des menus différents.

Tantôt des Vivaneaux, Fusillés, Mérous, Gorette, Tazard….. parfois quelques langoustes.

Je le vois même revenir avec des huîtres perlières, nous les ouvrons comme si nous grattions un millionnaire, envisageant un trésor caché dans les coquilles.

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Nous sommes toujours en attente des vents porteurs pour partir. S’il fallait attendre que les vents se calment pour faire la transatlantique, pour la trans-pacifique on attend qu’ils forcissent.

Du coup cela nous laisse le loisir de revoir une dernière fois notre route. Et comme d’habitude c’est au moment de partir que nos choix se modifient.

Les Galapagos est un endroit où nous aurions aimé nous arrêter, mais aux vues de nos finances nous y avons renoncé. Un stop s’avère très onéreux surtout si l’on veut visiter les différentes îles car maintes taxes et permis sont exigés des navigateurs.

Cependant nous venons de lire qu’il est possible d’y faire un stop de quelques jours sans être soumis au passage du tiroir caisse.

Nous envisageons donc de faire cette escale. Mentalement c’est plus confortable d’envisager un petit break sur notre route !!!

Mais pour le moment nous ne sommes pas encore partis… pas de vent en perspective….

(Pas de photos car mon ordinateur vient de me lâcher… C’est la merde ! Ce genre d’accessoire s’avère plus indispensable qu’on peut l’imaginer de nos jour!!)

Le 23/11

Eau lisse, vent nul , soleil de plomb sans nuage, pas d’autres alternatives que de partir au moteur pour les Perlas. Nous quittons donc ce décors de grattes ciel de Panama city pour retrouver le plaisir du large.

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La vie est intense dans ces eaux. Marco s’active aux lignes de traîne, plus de 7 fois ça mord et du gros… Hélas ! Thons, Tazards, Carangues se décrochent avant d’avoir pu être remonté, ou sectionnentles lignes, emportant les leurres et hameçons.

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Notre pêcheur est fin énervé et attrape sa canne à pêche, très vite elle plie et non sans mal nous remontons un thon de 6kg. Puis un beau Tazard dit aussi Waou du même poids. Notre menu de noël est ainsi assuré.
Quelques dauphins viennent nous faire un bref salut.

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Nous arrivons dans cet archipel dont son nom vient de la provenance d’une perle que la reine d’Angleterre possédait. Nous pourrions supposer pourtant que ce nom a été donné par la beauté de ces îles car ce sont de véritables perles…

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Nous allons mouiller aux abords d’une des plus belles plages des îles, mais qui n’est guère protégée. Durant la nuit vent et houle forcissent nous privant de notre précieux sommeil.
Le rythme de ces derniers mois en mouvement perpétuel, les conditions de navigation difficiles, les préparatifs du canal et le passage nous ont quelque peu éprouvé. Nous avons besoin de récupérer et nous poser un peu…

Le 24/11

P1140483.JPGNous changeons de mouillage au levé du jour pour rejoindre celui de San José.

Une grosse île de plus de 10 km de long, privée où le propriétaire accepte néanmoins les navigateurs. La côte est découpée, des bandeaux de plage s’étendent entre les roches sculptée, la végétation est celle de la jungle.

Les oiseaux remplissent l’air de sonorités mélodieuses, et des effluves aux parfums de fleurs s’échappent de ce paradis.

Nous tombons sous le charme de ce lieu et jetons l’ancre, elle risque fort d’y rester quelques jours.

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Chaque jour nous explorons davantage ce lieu. Un chemin a été tracé au milieu de la jungle, ce qui nous permet de pouvoir se balader. Celui-ci rejoint d’ailleurs une route à usage exclusif que le propriétaire s’est faite faire tout autour de l’île.

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Des ruisseaux, sources d’eau douces sont partout présents au grand bonheur des crocodiles, il faut donc être vigilant.
Nous nous retrouvons à plusieurs reprises face à des cochons sauvages. Les perroquets aux couleurs extraordinaires ne cessent de nous fasciner. La végétation est celle de jardins tropicaux.

Nous ne croisons aucune âme humaine, seule est présente la nature dans toute sa force et sa beauté.

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Voilà notre cadeau de noël ! Tout cela nous est offert…

Nous n’avons qu’à tendre le bras pour prendre une noix de coco ! Qu’à mettre une ligne dans l’eau pour attraper un poisson, qu’à ouvrir les yeux pour se délecter, qu’à respirer pour se remplir les narine d’odeurs savoureuses…

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Il y a hélas des saloperies de nonos dont les piqures sont redoutables car elles laissent de sacrés boutons qui grattent durant 4 jours. Je dois avoir non moins de 100 boutons dans le dos, on dirait que j’ai la varicelle, faute de ne pas avoir mis de teeshirt durant nos balades.

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Le 29/12

Nous levons l’ancre pour rejoindre l’isla del REI à 15 milles de là, afin de remonter un peu plus vers le Nord. Il y a un village Cantadora où il nous sera possible de faire un dernier sommaire avitaillement légumes et fruits avant départ et envoyer les mails et nouvelles.
Durant cette courte navigation un gros thon vient mordre à la ligne de traîne.
Marco en voulant le remonter se brûle les doigts avec le fil tellement la prise se débat. Il le remonte à bord armé de gants et nous le remettons à l’eau. Le thon on en a assez !!!
Par contre le gros Tazard ( appelé aussi Waou) de 70 cm finira en filet dans le frigo pour le réveillon du jour de l’an !!

P1140532.JPGL’isla del Rey est encore une merveille, côtes découpées, rochers aux formes tortueuses sortant de l’eau, petites plages, forêt tropicale…
Des millions de papillons volettent autour de nous, de gros poissons, des raies sautent. Des cris de perroquets résonnent.
Nous avons l’impression d’être seuls monde jusqu’à ce qu’une petite pirogue avec deux enfants à bord viennent nous voir. Ils ont deux chiens avec eux, ils reviennent de la chasse et cueillette.Dans leur tronc d’arbre évidé et flottant il y a le fruit de leur chasse : un gros iguane qui fera leur repas et des papayes. Ils nous en vendent une, nous leur donnons du chocolat des teeshirts… Ils sont aux anges et nous promettent de revenir demain avec des bananes.

Le plus jeune des gamins veut nous vendre son vieux chien… Il éclate de rire en voyant ma tête !!!
Le mouillage est parfait, l’ eau plate nous propulse dans de doux rêves.

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Le 30/12

A peine le soleil est-il levé que l’on vient nous réveiller, c’est la livraison de bananes et de citrons !!!
Puis un pêcheur avec son fils viennent nous proposer des perles…
Les gamins ont dû parler de nous car le mot chocolat rempli la bouche du petit et ses yeux crépitent juste à l’évocation de ce mot magique.

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Une rivière non loin de là remonte dans une mangrove sur plusieurs kilomètres, nous attendons que la marrée soit haute pour aller explorer ce lieu en annexe.

C’est sublime, tellement sauvage !!! nous avançons prudemment car nous ne voulons pas déranger les crocodiles en pleine sieste !! Quelques oiseaux s’agitent malgré la chaleur étouffante.
Les berges ne sont que racines tortueuses et végétation exubérante.

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Le 31/12

Nous rejoignons Contadora une île habitée et fréquentée par le tourisme bourgeois de Panama arrivant en bateau moteur !
Nous assistons aux feux d’artifices de cette nouvelle année et revenons quelque peu aux réalités du monde !
Bonne ANNEE à tous avec l’espoir que vos vœux se réalisent ainsi que la réalisation de vos rêves les plus fous !!
On va devoir patienter encore un peu avant de mettre les voiles car il n’y a pas de vent pour partir !!!

1 Commentaire

  1. bons vents à tous les 2 et bravo à Sabrina pour ce road book qui enchante les yeux des montagnards
    Marco ( Socoa) à Serre che .

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