Du 7 au 15 Octobre 2016 – Nouvelle-Zélande (2)

Que nous soyons sur l’eau ou à terre, Marco a le don pour nous trouver les lieux les plus sauvages… Il nous déniche toujours des pistes ou sentiers à l’écart de tout, au risque parfois, de se retrouver dans des situations limites ! Aujourd’hui il a repéré une piste en terre battue qui doit en principe déboucher sur la mer. Celle-ci est très étroite et plus nous avançons plus elle devient raide et cabossée. La pluie de ces derniers jours a creusé des ravines, des trous, des rigoles, des marches …

Nous voilà en descente dans un terrain de 4X4 avec l’impossibilité de faire marche arrière. Le chemin s’arrête soudainement et là le premier problème à se poser est : faire demi tour et le second remonter de là où l’on vient ! Après que les roues aient labourées tout le terrain pour effectuer notre manœuvre, Marco part à fond la caisse en première à l’assaut de la montée infernale. Pour éviter de lui faire perdre son élan je n’ai pu monter et je vois partir le camion bondissant d’un trou à l’autre. Si jamais il s’arrête on est foutu ! La boue gicle, les roues patinent, le moteur hurle, le camion fait des bonds prodigieux, mais au bout de quelques kilomètres, je rejoins enfin le véhicule arrêté au sommet !
On a eu vraiment chaud ! Le camion aussi ! Il est couvert de terre et à l’intérieur c’est un vrai carnage, tout est renversé…

Alors il est vrai que parfois s’aventurer en dehors des sentiers a du bon, nous trouvons des coins extraordinaires… Et c’est vrai que l’on trouve toujours des coins pour dormir en pleine nature assez fabuleux.

Ce n’est pas parce que l’on a quitté le bateau que Marco a arrêté de pêcher : avec sa canne il nous ramène de supers poissons et là encore c’est l’occasion pour aller fouiner le long de la côté. Aujourd’hui, pour rejoindre une pointe, nous traversons en pleine forêt.

Il n’y a pas de sentier, nous nous enfonçons dans les hautes herbes ou poussent de hautes fleurs violettes qui embaument. On se croirait au paradis tellement ce lieu est enchanteur…

Après avoir visité cette côté Est, nous décidons d’aller de l’autre côté à l’Ouest. Nous empruntons les gravel road ( piste en terre battue et gravier) sur des kilomètres pour traverser. Autour d’un énorme estuaire à HOKIANGA se trouvent les plus hautes dunes de sables de Nouvelle Zélande.

Nous décidons de nous y rendre à pied car il n’y a pas de route. Nous partons à marrée basse en longeant la plage. Le sable est truffé de coques et tellines ( nous ne manquerons pas au retour d’en ramasser pour s’en faire une ventrée).

Nous arrivons enfin au pied de ces dunes impressionnantes au bout de quelques heures. Le paysage est une fois de plus tellement surprenant, tant de diversité dans ce pays !

Puis nous retrouvons des forêts de Kauri, celles-ci sont beaucoup plus touristiques. Des petits parcourts bien aménagés permettent de se rendre aux pieds des plus gros et vieux Kauri de NZ.
Quelle taille !
Puis nous poursuivons notre route en direction des lacs ou l’eau est tellement pure que la couleur de l’eau a la teinte des lagons. Evidement chaque jour nos gambettes nous emmènent sur les hauteurs ou dans les profondes forêts, ou en bordure de mer…

On peut dire que nous nous faisons un véritable bain de nature. Les bains dans les rivières, les lacs sont parfois assez saisissants, mais plus que vivifiant… Mais au moins on se sent propre !

En nouvelle Zélande, les gens ont un tel civisme qu’il est possible de trouver absolument partout des toilettes publics ouverts, propres, avec parfois même des douches ( froides). Sur les bords des routes on trouve parfois des sacs de fruits, de légumes avec une petite boite à côté pour y glisser la monnaie. Personne ne tient la boutique, c’est un système de confiance! Même chose pour certains parcs où il est possible d’y passer la nuit en glissant quelques dollars  dans une boxe en partant!

Voilà des petites choses qui reflètent bien l’esprit intègre, respectueux et  confiant des Néo-Zélandais!

Une sacrée différence côté culture! Ce sont des gens très sociables et sympathiques également. Tous les gens que nous croisons ne manquent jamais de nous demander comment nous allons, ce que nous allons faire de notre journée, d’où nous venons etc… même la caissière du super marché!

En empruntant une piste, nous tombons sur une forêt et dans cette forêt: une grotte.

Malgré le terrain détrempé par la pluie nous arrivons à pénétrer à l’intérieur.

Ce lieu isolé de tout, détient encore de beaux trésors.

Plusieurs caves se succèdent en franchissant des petits ruisseaux; des sculptures jaillissent sous le faisceau de nos lampes et dans le noir, la voûte au dessus de nous s’éclaire de points luminescents qui ressemblent à des étoiles…

Nous sommes comme des enfants émerveillés! L’ambiance ouatée, humide et sauvage donnent une note mystérieuse. Etonnant de trouver des lieux comme celui là qui ne soit ni balisé, ni payant, ni réellement indiqué…

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